Mesurer le taux d’humidité

Pour lutter contre les manifestations de l’humidité dans les parties privatives comme dans les parties communes de la copropriété, il est nécessaire de mettre en place les bons traitements. Pour cela, la mesure de l’humidité est primordiale car elle permet d’identifier les traitements les plus adaptés pour l’éradiquer, et parallèlement de vérifier leur efficacité en suivant l’évolution de l’humidité jusqu’à sa disparition en cas de procédure d’asséchement.

Mesurer le taux d’humidité
Mesurer le taux d’humidité

Pourquoi mesurer le taux d’humidité ?

L’air ambiant dans l’immeuble ne doit pas être trop sec, surtout au niveau des parties habitées. En effet, un excès de sècheresse peut entrainer de nombreuses gênes au niveau respiratoire avec des effets plus ou moins négatifs sur la santé, comme un assèchement des muqueuses du nez et de la gorge, des irritations des voies respiratoires et des yeux, des maux de tête. Un air trop sec peut également favoriser la présence de poussière en plus grand nombre et entraîner l’apparition de fissures dans les murs.

A l’inverse, un air trop humide est préjudiciable tant à la santé des occupants de l’immeuble qu’à l’intégrité des murs en laissant se développer salpêtre, moisissures, champignons, mérules et en dégradant petit à petit les structures.

Mesurer le taux d’humidité permet de vérifier que l’hygrométrie idéale est respectée.

 


La mesure de l’hygrométrie

L’hygrométrie représente la quantité relative d’eau présente dans l’air. Le taux d’humidité relative est exprimé en pourcentage.

Ainsi l’humidité idéale pour une habitation est située entre 45 et 65 % d’humidité.

En dessous de 35%, l’air est considéré comme trop sec ; il doit être compensé par l’installation d’un humidificateur. Au dessus de 65%, le taux d’humidité est trop élevé et doit être corrigé par la mise en place d’une ventilation adaptée, l’utilisation d’un absorbeur d’humidité ou le recours à un déshumidificateur

 


Comment mesurer l’hygrométrie ?

L’hygrométrie peut être mesurée à l’aide d’un hygromètre. Il est possible de choisir un modèle mécanique, électrique ou à capteur d’humidité capacitif en fonction du niveau de précision souhaitée et de l’utilisation envisagée.

 

La mesure de l’humidité dans les murs

L’humidité ambiante n’est pas la seule humidité à prendre en compte. Malgré une hygrométrie dans les normes, les murs peuvent s’avérer humides pour des raisons diverses telles qu’infiltrations, humidité ascensionnelle ou encore causes accidentelles. L’humidité dans les murs est source d’inconfort car elle entraine de nombreux effets négatifs : apparition de salpêtre et champignons, papiers peints qui se décollent, peinture qui s’effritent, enduits qui se délitent etc.

La mesure de l’humidité dans un mur permet de vérifier la présence d’humidité et d’en identifier la possible cause.

En cas de dégât de seaux, cette mesure est l’unique moyen de savoir que le mur est de nouveau sain et sec.

 

Comment mesurer le taux d’humidité d’un mur ?

L’humidité dans le mur peut être mesurée de différentes façons, par exemple à l’aide d’un détecteur d’humidité à électrode ou en utilisant une centrale d‘assèchement.

Une fois qu’un traitement a été mis en oeuvre pour limiter les sources d’humidité, notamment dans le cas de remontées capillaires, puis qu’une procédure d’assèchement des murs a été mise en place, la mesure de l’humidité permet de suivre son évolution.

Ce n’est que lorsque les valeurs d’humidité seront revenues à la norme que le mur pourra être recouvert d’un enduit, de peinture ou de papiers peint sans risque de dégradations due à une présence d’eau intempestive. L’assèchement total du mur peut cependant prendre plusieurs mois.

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