Réduire les factures d'électricité de la copropriété : nos conseils

Nombreux sont les équipements des parties communes à fonctionner à l’électricité. De l’ascenseur à la vidéosurveillance, en passant par les portes de parking, la VMC et les éclairages intérieurs, extérieurs ou de sécurité, les dépenses en électricité dans les copropriétés ne cessent d’augmenter. Les réduire permet non seulement de réaliser des économies d’énergie, de diminuer la facture globale et de faire un geste pour la planète. Comment ? En conjuguant un certain nombre d’actions.

Réduire les factures d'électricité de la copropriété : nos conseils
Réduire les factures d'électricité de la copropriété : nos conseils

Faire jouer la concurrence 

Quitter l’opérateur historique pour se tourner vers les nouveaux concurrents présents sur le marché semble une bonne idée a priori pour faire baisser la facture d’électricité en bénéficiant d’un tarif plus attractif. Dans la réalité le prix du kWh proposé par les nouveaux opérateurs et de l’abonnement peut être jusque 10 % moins élevé que les tarifs d’EDF.

 

Par ailleurs, il existe plusieurs opérateurs offrant de l’électricité verte, issue à 100 % d’énergies renouvelables, comme Enercoop (qui est une coopérative sans recherche de profits) ou Planete Oui.

 


Regrouper les compteurs

Il n’est pas rare que différents compteurs existent dans une copropriété, pour peu que celle-ci comporte plusieurs bâtiments et escaliers ou encore qu’il y ait des caves, chacun de ces lieux disposant alors de son propre compteur et donc de son propre abonnement.

 

Regrouper les compteurs permet non seulement de réaliser des économies en ne payant plus qu’un abonnement mensuel unique, mais aussi de pouvoir accéder à un tarif plus attractif avec un prix du kWh moindre, en raison de la tranche de consommation atteinte. Il suffit alors d’installer des compteurs divisionnaires pour individualiser les dépenses, dont le coût est rapidement absorbé par les économies réalisées.

 


Diminuer la capacité des compteurs

La puissance des compteurs correspond-elle bien aux besoins de l’immeuble ? Bien souvent la réponse est non et il est fréquent que les compteurs soient surdimensionnés par rapport à la consommation de l’immeuble, soit que les équipements de ce dernier aient été modifiés par rapport aux installations d’origine, soit que les compteurs aient été placés sans réel calcul des besoins. Revoir à la baisse la puissance du compteur en fonction des équipements de la copropriété permet de réaliser de substantielles économies sur le prix de l’abonnement.

 

Cette intervention du fournisseur d’électricité pourra être l’occasion de vérifier qu’il n’existe aucun branchement sauvage ou détournement de ligne par des copropriétaires ou des tiers.

Par ailleurs, il est possible de faire réaliser un bilan par un organisme agréé afin de vérifier la conformité des installations électriques, pour un souci de sécurité en premier lieu, mais qui peut également déboucher sur des préconisations en matière d’économie d’énergie.

 

Réduire les périodes d ‘éclairage

L’éclairage reste un des postes de consommation d’électricité les plus élevés dans la copropriété. Il concerne les parties communes intérieures, les zones extérieures et les équipements de sécurité.

 

L’éclairage intérieur

Présent dans les couloirs, escalier, le hall d’entrée, l’éclairage des parties communes revient cher. Pour en diminuer le coût, il suffit d’en réduire la durée en posant une minuterie réglée au plus juste, ou en installant des détecteurs de présence. Pour que ces derniers soient efficaces, il est préconisé de désolidariser les différentes parties éclairées : hall, couloir, pallier, portion de cage d’escalier etc. de façon à éclairer le parcours du résident jusqu’à son logement, chaque zone s’éteignant au fur et à mesure de son avancée.

 

Par ailleurs faire le choix d’ampoules de puissance inférieure peut dans bien des cas suffire à un éclairage satisfaisant tout en limitant la consommation d’énergie. Leur dépoussiérage régulier permet par ailleurs d’augmenter leur performance.

Enfin, quand cela est possible ou à l’occasion de travaux dans la copropriété, aménager des sources de lumière naturelle permet en journée de réaliser des économies d’énergie en se passant de l’éclairage électrique.

 

L’éclairage extérieur des parkings

L’installation de détecteurs de présence, avec ou sans zonage selon la superficie et la configuration du parking, est dans ce cas également indispensable pour éviter de faire fonctionner en continu l’éclairage toute la nuit. Le choix de tubes fluorescents plus récents et plus performants permettra par ailleurs de faire diminuer la facture d’électricité.

 

Eclairage de sécurité

L’éclairage de sécurité peut être assuré par des blocs autonomes ou des luminaires sur sources centralisée (LSC). Les blocs autonomes pour l’intérieur doivent posséder une autonomie de 5 heure, ceux pour les parkings couverts de 1 heures. Le choix de blocs peu consommateurs en énergie permettra de réaliser de substantielles économies.

 

Economiser sur les dépenses liées à l’ascenseur

Le poste principal de gaspillage énergétique dans un ascenseur est l’éclairage. La règlementation impose que la cabine de l’ascenseur soit en permanence éclairée, à moins qu’un détecteur de présence ne soit installé et permette d’allumer l’éclairage automatique à l’ouverture des portes palières. Malgré son coût, l’installation d‘un tel dispositif est rapidement rentabilisé par les économies réalisées.

 

L’éclairage par intermittence ne nécessitant pas de conserver dans la cabine des tubes fluorescents énergivores, ils pourront être remplacés par une lampe à halogène ou encore mieux par des lampes LED, plus chères à l’achat mais d’une durée de vie très longue.

D’autres mesures peuvent être prises pour limiter la consommation en énergie de l’ascenseur, comme la diminution de la vitesse ascensionnelle ou la mise en place d’un dispositif permettant la variation de vitesse du moteur, mais dont le coût de mise en œuvre est souvent rédhibitoire par rapport aux économies d’énergie envisagées.

 


Entretenir la VMC

Une VMC encrassée voire bouchée peut consommer deux fois plus d’électricité que la norme. Son entretien régulier permet d’éviter ce problème tout en maximisant son efficacité. Par ailleurs il est nécessaire que son débit soit adapté aux besoins en ventilation de façon à ne pas consommer de l’énergie pour rien.

 

Régler des pompes des réseaux de chauffage et d’eau chaude sanitaire

Le choix d’un matériel performant et dimensionné aux besoins de l’immeuble est primordial pour limiter la consommation en électricité. Toutefois, à moins d’une installation vieillissante nécessitant son remplacement imminent, changer de chaudière est un investissement lourd.

Pour limiter au maximum la consommation de l’installation existante, la solution consiste à être vigilant sur ses réglages et à les vérifier régulièrement. Si seul un changement de pompe est envisagé, comparer les modèles et leurs caractéristiques permet de trouver celui qui est le plus performant et le mieux dimensionné aux besoins de l’installation.

 

Chacune de ces préconisations engendre des économies d’énergie de plus ou moins forte importance. Conjuguées, elles feront diminuer de façon significative la facture d’électricité globale de la copropriété et le montant annuel des charges.

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