Les 5 erreurs à éviter quand on devient membre du conseil syndical

Vous venez d'intégrer un conseil syndical et vous ne savez pas par où commencer ? C’est une expérience engageante… à condition d’éviter certaines erreurs classiques, quand on décide d’endosser ce rôle. Qu’il s’agisse de manque de communication, d’absence d’objectifs ou de confusion sur son rôle, devenir membre du conseil syndical sans préparation peut nuire à l’ambiance et au bon fonctionnement de la copropriété. Voici les principales erreurs à éviter pour exercer sereinement votre mandat.

Les 5 erreurs à éviter quand on devient membre du conseil syndical
Les 5 erreurs à éviter quand on devient membre du conseil syndical

Un rôle pivot souvent méconnu

Le conseil syndical joue un rôle clé dans le pilotage quotidien de la copropriété. Il assure un lien permanent entre le syndic et les copropriétaires.  C'est un rôle qui demande d'échanger au quotidien aussi bien avec le conseil syndical qu'avec les résidents de la copropriété.  

Cet investissement peut cependant être soulagé,  notamment si vous recourez à des solutions en ligne comme Matera.  Ce dernier est le 4e syndic de gestion en France et prend à sa charge la gestion juridique, administrative et comptable de toutes les copropriétés qu'il accompagne.  Il propose également des prestataires de confiance pour tous les travaux que vous devez réaliser dans votre immeuble.  

Un soulagement pour le syndic de copropriété, qui est assuré de respecter la réglementation en cours, ainsi que d'avoir un interlocuteur professionnel, pour avoir réponse à toutes ses questions.

1. Confondre conseil syndical et syndic

C’est l’un des malentendus les plus fréquents chez les nouveaux membres. Non, le conseil syndical ne gère pas directement la copropriété ! Il ne prend pas de décisions exécutives, ne signe pas de contrats et ne règle pas les factures. Ce rôle reste celui du syndic, professionnel ou bénévole. 

Le conseil syndical, lui, est un organe consultatif et de contrôle. Il donne son avis, vérifie la bonne exécution des missions du syndic et peut être sollicité pour émettre des recommandations sur certains choix. Aller au-delà de ce périmètre, même animé des meilleures intentions, crée souvent des tensions et expose à des responsabilités personnelles qui ne devraient pas être les siennes.

2. Négliger la régularité des réunions

Être élu, c’est bien. Mais encore faut-il se réunir et travailler ensemble… Une erreur courante consiste à ne pas tenir de réunions régulières, voire à ne jamais en organiser. Le décret du 17 mars 1967, toujours en vigueur, ne fixe pas de fréquence obligatoire mais recommande une certaine assiduité. Sans réunion, pas de suivi, pas d’échange sur les dossiers en cours et une perte de légitimité aux yeux des copropriétaires.

Dans les faits, un conseil syndical actif se réunit tous les 2 à 3 mois - au minimum avant chaque assemblée générale. Faute de coordination, le risque est grand de devenir un simple tampon sans réelle utilité…

3. Ne pas documenter ses échanges avec le syndic

Le flou est un terreau fertile pour les malentendus. Or, beaucoup de conseils syndicaux échangent de manière informelle avec leur syndic, sans tenir de trace écrite. En cas de litige ou d’erreur, difficile ensuite de reconstituer les faits ou de faire valoir un désaccord. Il est donc préférable d’adresser les demandes importantes par e-mail, voire par courrier recommandé si nécessaire.

Certains syndics disposent d’un extranet pour centraliser les échanges, ce qui peut simplifier la gestion documentaire. Mais dans tous les cas, garder une trace claire des décisions, remarques ou relances évite bien des conflits.

S'impliquer sans s'épuiser : l’engagement dans un conseil syndical ne devrait jamais virer à la mission à temps plein. Encore faut-il apprendre à se répartir les tâches.

4. Se porter volontaire pour tout

Lorsqu’un membre est motivé, il peut vite se retrouver à tout faire : devis, réunions avec les entreprises, suivi des travaux, rédaction des ordres du jour, relances… Cela crée une surcharge personnelle et déséquilibre le fonctionnement collectif. Pire, cela peut susciter des tensions avec d’autres membres qui se sentent écartés, ou avec les copropriétaires qui trouvent que tout repose sur une seule personne.

La clé : répartir les rôles dès le départ et accepter que tout ne soit pas parfait. Un conseil syndical fonctionne mieux dans la collégialité, même si cela implique un peu plus de coordination.

5. Sous-estimer le poids du temps

Un autre piège est d’imaginer que le mandat prendra “quelques heures par an”. Ce mythe s’effondre dès qu’un ravalement, une fuite en toiture ou une renégociation de contrat entre en jeu. Même si le rôle est bénévole, certaines périodes peuvent s’avérer chronophages. 

En moyenne, un conseil syndical actif consacre entre 15 et 30 heures par an à ses missions (source : Matera). Anticiper cette réalité permet de mieux organiser sa disponibilité, de ne pas laisser les urgences prendre le pas sur le quotidien… et d’éviter le découragement.

6. Bonus : penser qu’on peut tout résoudre sans accompagnement

Être membre du conseil syndical ne signifie pas être expert juridique, financier ou technique. Et vouloir résoudre chaque problème seul est contre-productif. Le conseil syndical peut solliciter le syndic pour toute question complexe, faire appel à des prestataires spécialisés ou demander un accompagnement ponctuel d’un professionnel de la copropriété.

De plus en plus de copropriétés se dotent d’outils collaboratifs pour centraliser les documents, suivre les tâches ou voter en ligne. S’en priver par principe ou par méfiance revient à se compliquer inutilement la vie.

7. Un engagement utile, à condition d’en respecter les contours

Devenir membre du conseil syndical, c’est s’impliquer dans la gestion de son immeuble pour en défendre les intérêts collectifs. Mais cette implication suppose un cadre : celui du rôle défini par la loi, celui du temps qu’on peut y consacrer et celui du dialogue permanent avec les autres acteurs de la copropriété.

En évitant les principales erreurs listées ici, vous renforcez la crédibilité du conseil syndical et contribuez à une gestion plus fluide et collective de votre résidence.

Devis et information

Découvrez les 5 erreurs les plus classiques à éviter si vous venez d'être élu membre du Conseil syndical. Un guide pratique pour prendre son rôle en main rapidement !

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