Chauffage central au gaz : les bons gestes pour optimiser ses consommations

Parfois décriés pour leur consommation d’énergie, les systèmes de chauffage collectif au gaz peuvent gagner en performance. À condition d’adopter les bons gestes et de procéder à de légères modifications qui permettront d’améliorer la gestion et la maintenance de ces installations, et in fine, de réduire leur consommation.

Chauffage central au gaz : les bons gestes pour optimiser ses consommations
Chauffage central au gaz : les bons gestes pour optimiser ses consommations

Dans un contexte de hausse des coûts énergétiques et de transition écologique, la consommation énergétique est une source d’inquiétude pour les Français, notamment lorsqu’ils disposent d’un système de chauffage individuel. Et ceux-là sont tout particulièrement avides de conseils et d’astuces pour réaliser des économies.

 

Cela dit, les logements d’immeubles équipés d’un système de chauffage collectif au gaz sont également concernés par ces bons gestes, et leurs bailleurs, gestionnaires de syndic, membres du conseil syndical ou occupants, ont tout intérêt à adopter les bonnes pratiques. Pourquoi ? Parce que, mises bout à bout, lesdites pratiques entraîneront forcément une baisse des consommations, et donc des charges. De plus, une réduction de la consommation de gaz signifie également une diminution des émissions de CO2. Coup double.

Réguler pour mieux chauffer

Chauffer un immeuble avec un équipement récent, c’est bien, mais le faire avec un équipement performant, c’est encore mieux. Le premier bon geste à privilégier est d’installer, au niveau de la chaufferie, une régulation programmable pour ajuster la température de l’eau en fonction de la température extérieure. Cette simple action peut entraîner des économies estimées entre 5 et 15 %, selon l’Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Dans son plan de sobriété énergétique, le ministère de la Transition écologique estime qu’il n’est pas nécessaire de démarrer la saison de chauffe avant le 1er novembre. Alors que les hivers deviennent de plus en plus doux et que les records de chaleur en saison froide tombent les uns après les autres, décaler de quinze jours le début de la période de chauffe n’a rien d’absurde. Bien sûr, l’État recommande de ne pas dépasser la température de consigne de 19 °C. Là encore, les économies estimées sont importantes, soit environ 12 %.

 

Au-delà de la prise en compte des conditions climatiques, il est également fortement conseillé de contrôler la pression du réseau hydraulique pour s’assurer qu’elle n’est pas trop élevée. Ce qui permet de garantir le bon fonctionnement de l'installation et d’entraîner des économies pouvant atteindre jusqu’à 10%. Dans le même ordre d’idées, éviter les sur-débits en réduisant la consommation électrique de certaines pièces améliore le rendement de la chaudière et autorise des gains, certes modestes, d’environ 0,5% pour les installations au gaz.

 

Parfois sont relevées des différences de températures entre les différentes pièces d’un même logement, voire d’un appartement à l’autre. Ce déséquilibre peut provenir d’un défaut d'isolation propre à un logement, d’émetteurs mal dimensionnés ou encore d’un déséquilibre hydraulique, ce qui signifie que les pressions et les débits du réseau hydraulique sont mal répartis. Ce dernier point peut entraîner d’importantes surconsommations, de l’ordre de 15 %. Mieux vaut donc régler rapidement le problème.

 

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Ménager les équipements

La maintenance des installations est tout aussi essentielle. À l’instar d’un réfrigérateur non dégivré, une chaufferie mal entretenue consommera plus. Au fil du temps, le tartre, les matières en suspension ou encore la corrosion peuvent encrasser le réseau, modifier le débit d’eau chaude et provoquer une surconsommation. C’est pourquoi il est important de réaliser un désembouage (nettoyage) lorsque cela s’avère nécessaire. L’Ademe estime que cette action peut générer des baisses de consommation de l’ordre de 15%. Contrôler les réglages du brûleur de la chaudière et les entretenir font également partie des bonnes pratiques qui optimiseront le rendement et, par voie de conséquence, diminueront la consommation de gaz tout en préservant les équipements. Les économies estimées sont moindres (2%), mais toute économie est bonne à prendre.

 

Des bons gestes qui s’appliquent aussi dans le logement

Dans les appartements, les occupants n’ont pas souvent la possibilité de contrôler le chauffage. Ce qui ne les dispense pas d’adopter quelques bons gestes. Installer des robinets thermostatiques sur leurs radiateurs leur permettra de réguler la température pièce par pièce en fonction des besoins, et donc d’optimiser la consommation d’énergie et de réduire les consommations de 19%. Il est également fortement conseillé de purger les radiateurs en début de saison de chauffe afin d’évacuer l’air qui y est contenu. Leur rendement n’en sera que meilleur.

 

Quant au poste eau chaude sanitaire (ECS), là encore, des économies sont réalisables grâce à des gestes simples. Par exemple, nettoyer la vaisselle à l’eau froide lorsque celle-ci n’est pas grâce, prendre des douches courtes, ou encore installer des mousseurs et des mitigeurs sur les robinets et pommeaux de douche pour en limiter le débit. Ces deux dernières astuces peuvent engendrer des économies d’eau jusqu’à 30 % et, en fin de compte, des économies d’énergie de 5 %.

 

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